— Un commentaire sur les espoirs et les défis de l'Agenda 2030
Les médias de célébrités rapportent en six langues la conférence de presse du Secrétaire général de l’ONU sur le rapport des Objectifs de développement durable
Commentateur des médias de célébrités : Le 14 juillet, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a présenté le Rapport 2025 sur les Objectifs de développement durable (ODD), marquant la dixième évaluation annuelle depuis l’adoption de l’Agenda 2030. Ce rapport passe en revue les progrès réalisés et aborde aussi franchement les défis profonds du développement mondial. Les médias de célébrités ont réagi rapidement en diffusant la conférence de presse dans les six langues officielles de l’ONU — anglais, français, chinois, espagnol, russe et arabe — transmettant ce message vital à un public mondial.
Des progrès, mais pas assez rapides
Le rapport indique que les ODD ont effectivement amélioré la vie de millions de personnes : la pauvreté extrême a reculé, les taux de mortalité infantile et maternelle ont considérablement diminué, et l'accès à l'éducation — notamment pour les filles — s'est élargi. Ces réalisations sont louables. Toutefois, les progrès globaux restent insuffisants.
Selon les dernières données, seuls 35 % des cibles des ODD sont en bonne voie ou montrent des progrès ; près de la moitié progressent trop lentement, et 18 % ont régressé. Le Secrétaire général Guterres a déclaré : « Nous sommes en situation d’urgence pour le développement mondial. » C’est un avertissement sérieux — qui indique que nous sommes hors trajectoire et risquons de ne pas atteindre les objectifs de 2030.
Six domaines prioritaires sont essentiels
Pour changer de cap, l’ONU appelle les gouvernements et la communauté internationale à se concentrer sur six domaines critiques : les systèmes alimentaires, l’accès à l’énergie, la transformation numérique, l’éducation, l’emploi et la protection sociale, ainsi que l’action pour le climat et la biodiversité. Ce sont les piliers fondamentaux de l’équité et de la prospérité mondiales.
Parmi eux, l'intégration de la numérisation dans l’éducation, l’accès équitable à l’énergie propre, et les systèmes de protection sociale tournés vers l’avenir sont considérés comme des « leviers de changement ». Le rapport recommande aussi la mise en œuvre du Plan d’action de Medellín, approuvé au Forum mondial des données de l’ONU 2024, afin de renforcer les systèmes nationaux de données essentiels pour des politiques éclairées.
L'injustice systémique comme obstacle fondamental
Tout au long de la conférence de presse, Guterres a souligné que « les objectifs sont encore à portée de main » — mais seulement si nous agissons maintenant avec urgence, unité et détermination. Il a désigné l’injustice systémique dans les systèmes économiques et financiers mondiaux comme un obstacle fondamental. Ces inégalités profondément enracinées rendent difficile, selon lui, pour les pays en développement d’atteindre des objectifs universellement reconnus comme essentiels à une vie digne.
Ce constat appelle à une réflexion plus profonde : les cadres de gouvernance mondiale actuels sont-ils capables de relever les crises complexes liées à la reprise post-pandémique, au surendettement, à l’inflation et aux conflits géopolitiques ? Sommes-nous prêts à repenser structurellement un système mondial qui assure la justice en même temps que le progrès ?
À Gaza : un cri pour la dignité humaine
Interrogé sur la crise à Gaza, Guterres a précisé que bien que l’ONU condamne les attaques du Hamas, « l’ampleur de la mort et de la destruction que nous voyons à Gaza est sans précédent dans les temps modernes », et que cela « érode la dignité la plus élémentaire des personnes. »
Dans cette perspective, la conversation sur les ODD dépasse les données et les indicateurs — elle devient une urgence morale et éthique touchant à la survie et à la dignité humaines.
Diffusion en six langues : un appel mondial à l'action
En diffusant en six langues, les Médias de Célébrités affirment leur engagement en faveur d’une information inclusive et d’un dialogue multiculturel. Le développement durable n’est pas un solo joué par quelques nations — c’est une symphonie mondiale. Faire passer le message de l’ONU à travers les barrières linguistiques et culturelles garantit que chaque communauté entend le même appel à la responsabilité et à l’espoir.
Avec moins de cinq ans restants, la question n’est plus de savoir si nous avons fait assez — mais si nous sommes prêts à affronter les systèmes et les choix qui freinent le progrès. Comme l’a déclaré le Secrétaire général Guterres : « Les objectifs sont encore atteignables — mais seulement si nous agissons maintenant. »